Dans le domaine de la morbidité maternelle, les fistules obstétricales, sociologiquement définies, à juste titre, comme la « souffrance muette », touchent beaucoup de femmes en Guinée-Bissau qui vivent en repli sur elles-mêmes n’ayant aucun service qui leur offre l’occasion d’être consultée et traitée chirurgicalement.

Les connaissances socio-anthropologiques sur la fistule obstétricale contribuent à la meilleure compréhension, par les décideurs politiques et les responsables des programmes de santé, des aspects socio-culturels de la maladie, des comportements et pratiques des femmes victimes et des membres de leur communauté.
Une telle connaissance favorise la réalisation des programmes ou projets de prise en charge médicale et psycho-sociale des femmes victimes de fistules obstétricales.